Technopolis Côte d’Ivoire a soutenu le Ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères (MEAE), et le consortium de mise en œuvre formé par Business France et ANIMA, pour évaluer l’initiative « REA-Bridge Africa » – Structurer et coordonner les réseaux d’entrepreneurs africains.
Le MEAE est l’administration française chargée de mettre en œuvre la politique extérieure de la France et d’assurer les relations avec les États étrangers. Il intervient dans un très large champ d’activités à l’international. Créé en 2016, le fonds de solidarité pour les projets innovants (FSPI) est l’instrument de l’aide projet du MEAE. D’une durée maximale de deux ans, chaque projet (à visée nationale ou régionale) dispose d’un montant compris entre 100 000 et 1 000 000 d’euros. Il permet aux ambassades françaises de mener sur le terrain des actions innovantes à impact rapide et fortement visibles au bénéfice des populations locales. Ce fond finance plusieurs projets intervenant dans plusieurs domaines à savoir francophonie, éducation, dont l’entreprenariat et les réseaux d’entrepreneurs.
Le projet REA-BRIDGE Africa, financé par le MEAE à travers le FSPI, et piloté par le consortium formé de Business France et ANIMA, a été mis en œuvre par 15 ambassades de pays africains (Afrique du Sud, Burkina Faso, Burundi, Côte d’Ivoire, Kenya, Gambie, Ghana, Madagascar, Namibie, Niger, Nigeria, Ouganda, Rwanda, République Centrafricaine et Sud Soudan), qui ont chacune créé un ou des REA(s) (Réseau d’Entrepreneurs Africains).
L’évaluation du REA-Bridge Africa conduite par Technopolis CI a à la fois une visée rétrospective (faire le bilan des actions et de leurs résultats) et prospective (apprécier l’impact sur les bénéficiaires et identifier les opportunités de poursuite des travaux). Notamment, les objectifs étaient les suivants :
- Dresser un bilan consolidé des activités réalisées sur l’ensemble du projet FSPI.
- Évaluer dans quelle mesure le projet a atteint ses objectifs et produit les résultats escomptés.
- Au-delà de la réalisation des activités proposées, apprécier l’impact pour les bénéficiaires.
- Identifier les mécanismes et actions du programme qui ont fonctionné ou non.
L’évaluation a permis de mettre en exergue une bonne coordination et un déroulement assez efficace et satisfaisant du projet, malgré des difficultés de mise en œuvre notamment dans le contexte de crise sanitaire mondiale, avec activités pertinentes dans leur ensemble et certains résultats positifs atteints.
Des recommandations ont été faites, notamment concernant l’évolution des besoins des bénéficiaires et leur détection, la communication et la facilitation du dialogue, les mécanismes de pérennisation, ainsi que le suivi-évaluation et apprentissage.